Polyvalence et solidarité : le visage humain du laboratoire Amarok

Chez Amarok Biotechnologies, l’innovation scientifique ne repose pas seulement sur les équipements de pointe ou les protocoles complexes, mais aussi sur les personnes qui les mettent en œuvre chaque jour. Deux agentes polyvalentes, Lou et Tiphaine incarnent cette réalité à travers leur parcours atypique, leur apprentissage sur le terrain et leur rôle primordial au sein du laboratoire. Par leur rigueur, elles contribuent à la fiabilité des analyses, et elles illustrent la dimension humaine et collective qui soutient la qualité des résultats

Des parcours atypiques, une reconversion sur le terrain réussie

Ni Tiphaine ni Lou n’avaient une formation scientifique initiale. Leur arrivée en laboratoire est le fruit de parcours de reconversion, guidés par la curiosité et la volonté d’apprendre. Toutes deux insistent sur la richesse de l’apprentissage par l’observation et l’entraide, au cœur de la culture d’Amarok Biotechnologies. Elles témoignent de l’importance de l’accompagnement par leurs collègues.

  • Tiphaine, après un CAP dans la petite enfance, découvre la microbiologie lors d’un poste de nettoyage en laboratoire. Séduite par cet univers, elle franchit le pas grâce à une POEI (Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle) avec France Travail. Aujourd’hui, elle occupe une place dans le laboratoire, fière d’avoir transformé son expérience passée, et trouvé un nouvel élan professionnel. 

« Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la partie terrain : aller chez les producteurs ou restaurateurs pour réaliser les prélèvements, échanger avec eux et voir concrètement comment ils travaillent. Cela ajoute une dimension relationnelle à mon métier, qui complète très bien les tâches réalisées au laboratoire ».

  • Lou, arrivée par le réseau, a elle aussi d’abord testé le métier via une POEI avec France Travail, pendant un mois avant d’approfondir ses compétences grâce à la formation en interne.

« Je ne pensais pas qu’il y avait autant d’étapes de contrôle derrière ce que l’on mange en toute confiance. C’est du travail qui me plaît beaucoup, dans une ambiance de travail positive. On apprend grâce à l’équipe qui nous guide, et on s’améliore chaque jour dans un cadre encourageant ».

Des actrices clés du travail préparatoire d’analyse en laboratoire de sécurité alimentaire

Lou et Tiphaine participent à toutes les étapes en amont des analyses, indispensables au bon déroulement des tests. Leur rigueur contribue directement à la fiabilité et à la qualité des résultats.

Dans le cadre du projet Oxyvir, elles prennent part à une démarche innovante de surveillance de la sécurité sanitaire des coquillages, une expertise actuellement maîtrisée par seulement deux laboratoires en France. Ce programme repose sur un partenariat scientifique avec Actalia et le LCPME (Laboratoire de Chimie Physique et Microbiologie pour les Matériaux et l’Environnement).

Leur mission couvre différentes opérations techniques :

  • la préparation des milieux de culture ;
  • la stérilisation à l’autoclave ;
  • l’ouverture stérile des huîtres sous flamme, qui garantit une zone de sécurité de 20 cm ;
  • la dissection des glandes digestives, où peuvent se loger norovirus et bactériophages ;
  • le conditionnement et la conservation au froid, avant transmission aux analystes spécialisés.

« On stérilise tout (paillasse, instruments, bords des coquillages), avant d’ouvrir », explique Lou. « Chaque geste compte pour garantir la fiabilité du résultat. »

Une cohésion d’équipe qui fait la différence 

La force d’Amarok réside dans sa capacité à former en interne et à favoriser l’intelligence collective. Chaque collaborateur, quelle que soit son expérience passée et sa spécialisation poussée ou pas, peut trouver sa place, progresser et contribuer à un projet commun : la protection des consommateurs par la sécurité alimentaire.

« Si un secteur est débordé, on vient aider, même pour de petites tâches. Cet esprit collectif facilite énormément le quotidien de tous », souligne Tiphaine.

Un état d’esprit résumé en deux mots par Lou : « apprentissage » et « solidarité ».

Pour Charlotte Balzinger, ingénieure responsable du Laboratoire de Microbiologie, « À travers les parcours de Lou et Tiphaine, Amarok illustre qu’un laboratoire n’est pas seulement un lieu de technicité, c’est un environnement où la transmission et la solidarité bâtissent l’excellence collective ».Intégrées rapidement, avec motivation et sérieux, ces actrices du travail préparatoire sont des maillons fiables de la chaîne de sécurité alimentaire. Elles garantissent que chacun puisse consommer coquillages et crustacés en toute confiance. Leur trajectoire montre aussi la capacité d’Amarok à intégrer des profils variés et à transformer des parcours atypiques en véritables forces pour l’avenir du laboratoire.

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